Une Azuréenne, habitante de Cagnes-sur-Mer, vient d’écrire au président Macron pour qu’il intervienne dans une affaire d’enlèvement parental d’enfant. En novembre 2015, le père de Jenna, trois ans aujourd’hui, repartait soudainement en Tunisie avec sa fille sans prévenir la mère.
C’est son dernier recours. Maria Wanger en appelle au chef de l’état pour qu’il intervienne directement auprès de son homologue tunisien afin de retrouver sa fille et le père, que Maria soupçonne d’être caché et d’être protégé par la famille.
Depuis deux ans, elle n’a plus vu sa fille et n’en peut plus. Elle vit au rythme des voyages entre Cagnes-sur-Mer et Sousse. « C’est important que j’aille là-bas pour sans cesse démontrer que je ne lâche rien, explique Maria Wanger. Mon avocat est sur place également et pousse pour que les autorités tunisiennes appliquent ce que la justice a décidé. »
Il faut dire que justices française et tunisienne ont donné raison à Maria et lui ont confié la garde de Jenna. Mais depuis des mois, cette décision n’est pas appliquée. Le père reste introuvable, sa famille dit ne plus avoir de contact avec lui et le dossier stagne. Maria Wanger s’agite donc.
Elle a ouvert une pétition et a donc écrit à Emmanuel Macron. Son cas n’est malheureusement pas unique : en 2016, en France, le ministère de l’Intérieur avait répertorié 497 enlèvements parentaux.
Laurent Vareille France Bleu Azur